La « directive anticipée » se différencie des « dispositions de fin de vie ».
Les deux formulaires se trouvent dans la brochure « Ma volonté en fin de vie » éditée sous le patronage du Ministère de la Famille et du Ministère de la Santé.
La directive anticipée qui se trouve au début de la brochure dans la partie brune, est régie par la loi relative aux soins palliatifs, à la directive anticipée et l’accompagnement en fin de vie. Par cette directive, le patient peut décrire ses volontés par rapport à sa fin de vie « naturelle », c’est à dire sans influence sur le moment de son décès.
Le patient remettra préférentiellement des copies à sa personne de confiance, une autre personne au choix et à son médecin traitant.
Dans ce document, le patient ne signe pas pour être euthanasié; la directive anticipée permet d’exclure l’acharnement thérapeutique. Elle ne nécessite pas d’être enregistrée auprès de la Commission Nationale de Contrôle et d’Évaluation.
« Les dispositions de fin de vie » qui se trouvent à la fin de la brochure dans la partie bleue, sont régies par la loi sur l’euthanasie et l’assistance au suicide. Les dispositions de fin de vie sont une demande d’euthanasie faite à l’avance pour le cas où on se trouverait, à un moment ultérieur de sa vie, dans une situation d’inconscience irréversible selon l’état actuel de la science et qu’on souffrirait d’une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable.
Les dispositions de fin de vie doivent impérativement être enregistrées auprès de la Commission Nationale de Contrôle et d’Évaluation pour être valables.
L’inscription d’une personne de confiance reste facultative mais hautement recommandée afin d’assurer le respect de sa volonté.
Les deux formulaires, directive anticipée et les dispositions de fin de vie, n’entrent en vigueur que lorsque la personne est inconsciente et sera dans l’incapacité d’exprimer sa volonté.
Si la personne se trouve dans une phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable. Ainsi un arrêt des examens et traitements qui n’apporteraient pas de soulagement ni d’amélioration de l’état sera demandé à travers la signature d’une directive anticipée.
La personne signe ses dispositions de fin de vie pour le cas où elle se retrouve ultérieurement dans une situation d’inconscience irréversible selon l’état actuel de la science, souffrant d’une affection pathologique ou accidentelle grave et incurable. Elle pourra alors subir une euthanasie sous condition que le médecin soit consentant.