Si certains facteurs objectifs peuvent contribuer à estimer le caractère insupportable de la souffrance, l’appréciation de la souffrance insupportable est en grande partie une question subjective et personnelle du patient et dépend de sa personnalité, de son seuil de la douleur, de ses conceptions et des valeurs qui lui sont propres.

La question de la perspective d’amélioration de la souffrance est une question d’ordre médical, mais il faut aussi tenir compte du fait que le patient a le droit de refuser un traitement de la souffrance, ou même un traitement palliatif, surtout lorsque ce traitement comporte des effets secondaires ou des modalités d’application qu’il juge insupportables. Une discussion approfondie entre le médecin et le patient est nécessaire à cet égard.

En raison de la variabilité de ces notions, selon la personne concernée, l’avis d’un médecin indépendant est exigé ensemble avec celui du médecin traitant.